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Colloques, conférences et journées d'études

Dernière mise à jour :

Liste des colloques, conférences et journées d'études organisé par le laboratoire CeDS.

2025

20 mars - Journée d'étude ADDITEP-Jeunes, conduites à risque et addictions

La journée d'étude du 20 mars 2025 se situe à un moment clé du déploiement d'une stratégie de promotion de la santé, de prévention et d'accès aux soins autour des addictions pour les DITEP. Suite aux prérogatives de l'ARS, la Nouvelle-Aquitaine est en effet la première région a avoir expérimenté une méthodologie d'intervention au sein de tous les DITEP du territoire afin de 1) former les professionnels éducatifs à l'accompagnement des comportements addictifs (avec ou sans produit) ; 2) renforcer le partenariat entre les DITEP et les centres de soin en addictologie (CSAPA) ; 3) accompagner les professionnels des DITEP dans la construction et l'animation d'ateliers renforçant les CPS (prévention) et 4) repérer, le cas échéant, les jeunes ayant besoin d'un accompagnement professionnel et leur proposer dans une démarche "d'aller vers".

 

En 2025, le déploiement du programme est bien avancé, et son intérêt ainsi que sa transférabilité dans d'autres régions de France sont discutés.

 

Cet événement est donc le moment de réunir toutes les parties prenantes (Association Addictions France, ARS, AIRe et CeDS) afin de faire un point de bilan, mais aussi de nourrir toujours plus l'interconnaissance des professionnel.les de l'addictologie et de la prévention et de celles et ceux de l'éducation spécialisée. Pour ce faire, la journée est organisée en quatre temps. Trois conférences plénières permettront d'aborder 1/l'addiction aux écrans (sujet source de fortes demandes de la part des équipes éducatives des DITEP) (E. Rossé), 2/ les effets du déploiement de nouveaux "dispositifs" sur le quotidien et la professionnalité des équipes éducatives dans le cadre plus large des transformations contemporaines des "professions du social" (J-S Alix), et, enfin, de faire un retour sur les résultats de l'étude menée par le CeDS sur le déploiement du projet en Nouvelle-Aquitaine (J. Tourneville, S. Bordiec). Ensuite, trois ateliers en petit groupe seront proposés autour des compétences psychosociales et des comportements à risques, qui seront l'occasion de mêler différents professionnels autour de ces questions et qui viendront approfondir des sujets abordés lors des interventions dans les DITEP

Programme Prévisionnel de la journée d’étude

 

9h Accueil

9h30 Conférence plénière : Introduction de la journée (ARS / d’Addictions France/ CeDS)

o   AAF : Présentation du dispositif et raison de la JE de « conclusion »

o   Equipe de recherche : Présentation du programme de la journée

o   Marie-Pierre Chopin – CeDS : Présentation du laboratoire qui accueil

o   ARS : Présentation de l’implication de l’ARS dans le projet

o   AIRe : Présentation de l’implication de l’AIRe dans le projet

10h : Conférence 1, Elisabeth Rossée 

PAUSE 

11h30 Conférence plénière 

Conférence 2, Jean-Sébastien Alix (40 min + 15 min)

12h15 : REPAS 

 13h30 Conférence plénière 

Julien Tourneville, Sylvain Bordiec, « Les conditions de la diffusion de savoirs professionnels liés à l’accompagnement des comportements addictifs au sein des DITEP »

La présentation a pour objet la mise en lumière des principaux résultats issus de l’analyse du déploiement d’une stratégie de promotion de la santé, de prévention et d’accès aux soins autour des addictions pour les DITEP de Nouvelle-Aquitaine. Cette analyse a été conduite sur une période de 18 mois, par un collectif de chercheur.es du CeDS, du CARATS et de Promotion Santé.

14h : Ateliers

·         Amphi Durkheim, Atelier 1 : Mme Rossé

·         Atelier 2 : Association Addictions France

·         Atelier 3 : Association Addictions France

15h-15h30 : Pause 

15h30 : Conclusion de la journée

o   Equipe de recherche : Retour sur les principaux apprentissages de la journée (synthèse de la journée)

o   AAF : Remerciements (et suites du projet ?)

15 janvier - Colloque - Démocratie alimentaire : vers une nouvelle façon de penser nos rapports à l’alimentation

Le colloque " Démocratie alimentaire : vers une nouvelle façon de penser nos rapports à l’alimentation" organisé par les étudiant.e.s de Master 2 EDPS aura lieu le 15 janvier de 9h à 13h30, sur le site de la Victoire, amphithéâtre E.

Programme :

 

Amphi E

  • 9h : Accueil du public et des intervenants
  • 9h15-9h30 : Ouverture du colloque - discours d’introduction
  • 9h30-10h30 : Conférence plénière - Sylvain Bordiec et Marthe-Aline Jutand, suivie d’un temps d’échange 
  • 10h30-11h : Pause café - Hall Leyteire

Ateliers :

  • Salle 40 :

    • 11h-11h30 : Axelle Goupil - Les diététicien.nes et la question de l'alimentation
    • 11h30-12h : Louise Doglio - Expérimentation de Sécurité sociale de l'alimentation en Gironde
  • Salle 41 :

    • 11h-11h30 : Marion Salomé - Le Living Lab Alimentation : travailler sur l'offre alimentaire des campus en incluant les différentes parties prenantes - Le cas de la végétalisation des repas au Crous
    • 11h30-12h : Yannick Lung - Association La GEMME
  • 12h-13h30 : Clôture du colloque et buffet - Amphi E puis Hall Leyteire

Participation au atelier sur inscription ici

2024

13 décembre - Culture et Transformation Sociale : Approches Novatrices et Enjeux Contemporains

Le colloque - Culture et Transformation Sociale : Approches Novatrices et Enjeux Contemporains Organisé par les étudiant.e.s de Master 2 EDPS aura lieu le 13 décembre de 9h à 12h30, site Victoire.

Dans un contexte global où persistent d'importantes disparités économiques et sociales (OCDE 2012), ainsi qu'une complexité accrue dans l'accès à la culture au sein de nombreuses communautés (Roman, 2010) il devient essentiel d'examiner de manière approfondie les approches novatrices qui se dessinent en réponse à ces enjeux. C’est dans le cadre de cette réflexion que le colloque « titre » organisé par les étudiant.e.s du Master 2 - Éducation et Diffusion des Pratiques et des Savoirs (EDPS) s’inscrit. Au cœur de notre réflexion se trouve une école de danse libre - implantée, en 2011,  dans la plus grande Favela de Rio de Janeiro,  le quartier de Maré. Cette innovation sociale est née de la collaboration entre la professeure en sciences de l’éducation de l’université de Rio de Janeiro, Silvia Soter, la chorégraphe Lia Rodrigues et  l’association Redes da Maré (Launey & Soter, 2021). Leur initiative audacieuse encourage à repenser la manière dont nous percevons l'art, la culture et leur potentiel effet sur l'intégration sociale des populations « dites » en difficulté. En transformant un humble hangar en un lieu de répétitions artistiques, en ouvrant des cours de danse à des populations auxquelles l'accès à la culture était autrefois complexe, et en imaginant un projet de formation continue destiné aux jeunes de la favela, elles ont démontré que l'art peut être un vecteur de changement social profond. 

Ainsi, ce colloque aura pour objectif de penser ou repenser ces initiatives permettant de transcender les barrières socio-économiques, promouvoir l’art comme outil d’éducation populaire, tout en contribuant à désenclaver ces populations.

Pour aller plus loin dans la réflexion, en parallèle de la conférence plénière de Silvia Soter, ce colloque propose 3 axes de communication : 

  • Axe 1: Les enjeux sociaux de l'Éducation Artistique et Culturelle (EAC) sur les Territoires

Ce premier axe propose d'explorer les enjeux sociaux de l'éducation artistique et culturelle dans des contextes territoriaux diversifiés en interrogeant les manières dont l'accès à l'éducation artistique peut transformer des quartiers défavorisés en centres culturels dynamiques favorisant le développement économique local, l'inclusion sociale et la mixité sociale. Comment L'EAC peut être considérée comme un catalyseur de changement territorial durable ?

  • Axe 2 : L’art et la culture comme outil des mouvements d’éducation populaire

Ce second axe interroge l’éducation artistique et culturelle comme  outil des mouvements d’éducation populaire. Il vise plus particulièrement à examiner comment les programmes d’éducation populaire peuvent contribuer à la sensibilisation à l’art et la culture, à la démocratisation de l’accès aux œuvres, aux lieux et à l’initiation aux pratiques culturelles et artistiques personnelles par l’approche collective (Bordeaux, 2010). Tout en permettant d’ atténuer les préjugés sociaux, sensibiliser et encourager l'acceptation de l’autre “différent de soi”. 

  • Axe 3 :  Transmissions des cultures populaires et/ou des contre-cultures 

Cet axe permettrait d'explorer les mécanismes et les enjeux de la transmission culturelle et artistique dans des contextes où les cultures populaires ou marginales se développent. Il s’intéressera plus particulièrement à l'analyse des acteurs clés, des pratiques de transmission, des formes d'expression artistique et culturelle qui émergent, ainsi que des facteurs qui influencent cette transmission. Tout en interrogeant comment ces processus de transmission contribuent à façonner l'identité culturelle des communautés en marge de la société ou dans des milieux populaires.

Programme

2023

24 mai - Journée d'étude : Étudier la "crise" enseignante - Quel état des savoirs pour quelles perspectives?

Cette journée d'étude est organisée à Bordeaux le mercredi 24 mai 2023, co-portée par le CeDS, le Centre Émile Durkheim et la faculté des Sciences de l'éducation et de la formation de l'Université de Bordeaux, avec le soutien du département de recherche CHANGES.

La journée d'étude se tiendra sur le campus du Pôle Universitaire des Sciences de Gestion (Bastide - Amphithéâtre 2).

Programme : 

 

9h30 : Accueil & introduction

10h30 : Sébastien-Akira Alix (LIRTES, Université Paris-Est Créteil)

« Crises en éducation et en formation : contours d’une notion » Discutante : Alejandra Priede (California State University, Long Beach)

14h : Camille Croizier (CeDS, Université de Bordeaux)

« Quelles ressources pour appréhender la crise ? État des lieux des études et rapports nationaux et internationaux »

15h30 : Géraldine Farges (IREDU, Université de Bourgogne)

« Les transformations sociologiques des mondes enseignants sont-elles explicatives de la "crise" qui les caractérise ? » Discutante : Laurie Bergeron (Université du Québec à Montréal)

Nous aurons plaisir à vous accueillir pour ces échanges visant à croiser les regards et les travaux déjà disponibles au niveau national et international sur une thématique socialement vive,

 

26 octobre - Conférence de Silvia Soter, professeure en Sciences de l'éducation à l'université de Rio de Janeiro

Mme Silvia Soter, professeure à l'Universidade Federal do Rio de Janeiro Faculdade de Educação - Professeure invitée à l'Université de Bordeaux animera le 26 octobre de 10h30 à 12h30 une conférence intitulée :

Don't shoot the messenger : « C’est à l’école que vous allez transmettre la danse » : Retour sur la construction d’une ambition politique pour la diffusion de la danse au Brésil et ses conséquences paradoxales sur les terrains de la formation. 

Résumé :

En parallèle de son activité de directrice de l’école de danse Libre de Maré dans une favela de Rio de Janeiro et de ses activités de dramaturge auprès de la chorégraphe Lia Rodrigues (une conférence sera proposée le mercredi 13 décembre sur la base de cette double expérience), Silvia Soter est professeure de didactique de la danse à la faculté de Sciences de l’éducation à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro. À ce titre, elle forme, depuis la fin des années 1990, les futur.e.s professeur.s assurant la diffusion de la danse en milieu scolaire, alors que, dans le même temps, aucune formation n’est requise au Brésil pour enseigner la danse dans les écoles de danses privées. Alors que le cursus proposé s’inscrit explicitement dans le cadre d’une formation pour le monde scolaire, l’annonce, au milieu de la formation, de la nécessité d’effectuer un stage professionnel à l’école, constitue un moment de très grande tension au sein des promotions et soulève de vives résistances. Comment comprendre, et que faire, d’une telle situation ? C’est à ces deux questions que proposera de répondre Silvia Soter, en repositionnant le questionnement pédagogique au cœur de la problématique de l’émergence d’une ambition politique pour la diffusion de la danse au Brésil, et de ses achoppements à la réalité des marchés de la formation et du travail artistique sur ce territoire.

Lieu : site Victoire, Amphithéâtre Denucé

2022

2 mai - Colloque : "Les structures alternatives de scolarisation en France et au Québec : Une offre complémentaire pour raccrocheurs scolaires ?"

Colloque International co-porté par le CeDS

École de la rue, école du milieu, organisme de raccrochage scolaire, etc. (pour le Québec), microlycée, lycée de la nouvelle chance, pôle innovant, etc. (pour la France), les structures alternatives de scolarisation portent des noms variés et recouvrent des modalités de scolarisation différentes. Toutefois, elles ont en commun d’accueillir des élèves de 16 ans et plus, qui ont soit interrompu leur scolarité, soit rencontré des difficultés dans leur parcours scolaire et se trouvent en situation de vulnérabilité. Ces structures sont considérées comme « expérimentales », en ce sens qu’elles déploient des dispositifs qui se veulent innovants pour pouvoir répondre aux besoins divers et variés des élèves qu’elles accueillent. Leurs interventions souhaitent aller au-delà du cadre scolaire traditionnel et s’inscrivent dans une approche complexe du décrochage et du raccrochage scolaire. À cette fin, plusieurs de ces SAS s’appuient sur un réseau collaboratif dense.

Ce colloque, organisé par la Chaire-Réseau de recherche sur la jeunesse au Québec, la Fédération pour les établissements scolaires publics innovants (FESPI, France), le Laboratoire Culture et Diffusion des Savoirs (CeDS, UA7440, France) et l’organisme de raccrochage scolaire Déclic (Québec) vise à nourrir une réflexion sur les structures et dispositifs de raccrochage scolaire destinés aux jeunes adultes en situation de vulnérabilité. Il s’agira plus spécifiquement de comprendre les différents arrimages possibles, entre éducation formelle et informelle, scolarisation et socialisation, au prisme des collaborations multiples dans et par-delà les murs des établissements. La réflexion s’organisera autour de trois axes :

  • Axe 1 : les élèves;
  • Axe 2 : les enseignant·e·s et intervenant·e·s;
  • Axe 3: les organisations.

Le déroulement se fera en deux temps. Dans un premier temps, les conférenciers·ères présenteront les perspectives de la recherche sur les axes susmentionnés, en privilégiant les échanges avec le public. Dans un deuxième temps, les participant·e·s pourront discuter de ces thématiques en ateliers sur la base de leurs expériences. Parmi les conférenciers·ères : Jérôme Archambault (Emploi et développement social Canada), Sandrine Benasé- Rebeyrol (Université Paris 8), Pierric Bergeron (Pôle Innovant Lycéen), Sylvain Bourdon (Université de Sherbrooke), François-Xavier Charlebois (Université du Québec à Montréal), Tommy Colin-Vallée (Université du Québec à Montréal), Antoine Dubé-Poitras, (Bureau de Consultation Jeunesse), Patricia M. Gagné (AMASQ), Sophie Grossmann (Université du Québec à Montréal), Benoit Lalonde (Université du Québec à Montréal), Anne Lessard (Université de Sherbrooke), Maryvonne Merri (Université du Québec à Montréal), Christophe Roiné (Université de Bordeaux), Nadia Rousseau (Université du Québec à Trois-Rivières), Mélissa Roussel  (Bureau de Consultation Jeunesse), Marianne St-Onge (Groupe de recherche et consultance EFE).

Ce colloque s’adresse à toutes les personnes concernées par la question du raccrochage scolaire (enseignant·e·s, intervenant·e·s, directeurs·trices, mais aussi professeur·e·s et étudiant·e·s). Nombre de places limitées. Réservation gratuite mais obligatoire : vidal.marjorie@uqam.ca

*L’organisation de l’événement est soutenue par le Groupe de recherche et consultance EFE.

5 mai- Symposium au 9e Colloque International en Education, à Montréal (Ca)

« Professionnalités enseignantes et territoires. Les effets de l'éducation territorialisée : une comparaison France-Québec »

Ce symposium, organisé par J. Pinsolle, S. Bordiec et J. Tourneville, analyse l'inscription des professionnalités enseignantes dans les dispositifs d'éducation territorialisée, en France et au Québec. Ces dispositifs, à l'image des "Cités éducatives" en France ou des "Cosmoss" au Québec, visent la "reliance" des institutions éducatives pour (re)construire, autour de communautés éducatives territoriales, les parcours d'éducation. Ce symposium propose de mettre au jour les expressions et les effets de ce travail partenarial et de réfléchir à ce qu'ils révèlent des manières de penser et de faire l'éducation. Un premier axe s'intéressera à la construction et aux expressions de ces "communautés éducatives" faites de "partenariats", de "projets" et de "recherches-action". Elles génèrent des rejets et des adhésions, des replis, sur le "cœur du métier" et des ouvertures de l'activité enseignante à d'autres arènes que l'école. Un deuxième axe s'intéressera, quant à lui, aux incidences de ces interactions sur les manières de se voir dans l'éducation : pendant que certains renforcent leur inclination à se considérer comme les représentants d'une profession singulière dont les acteurs travaillent en toute indépendance, d'autres se perçoivent comme les éléments d'un collectif éducatif solidaire.

Communications 

  • Boutet M. : « L'interrelation recherche-formation-pratique: un slogan ou une réalité ? »
  • Brumaud F., Pinsolle J.  : « Occuper le terrain pour ne pas en perdre ! Les professionnels du collège dans la « démarche » Cité éducative (CE) »
  • Chopin M.P, Sinigaglia J. : « "Il faut acheter une chaise innovante" : un conseil d’école à l’épreuve d’un nouveau dispositif de management public »
  • Goyette N. : « Le bienêtre en enseignement : un territoire à définir et à conquérir »
  • Marnet M. : « L’empreinte des coordinateurs La construction de la professionnalité enseignante dans un Réseau d’éducation prioritaire rural. »
  • Pinsolle J., Bordiec S. : « Des enseignants aux abonnés absents. Des obligations partenariales dans l’éducation territorialisée et des possibilités de s’y soustraire »
  • Tourneville J., Croizier C. : « Le spectre de la municipalisation. Entrée sur la professionnalité enseignante par une "inquiétude" récurrente.

1 et 2 décembre - Colloque "Penser l'éducation territorialisée. Historicité, discours, engagements

Depuis les années 1980, les politiques éducatives nord-américaines et européennes se structurent autour des mots d’ordre de collaboration entre l’École et l’ensemble des autres institutions d’éducation. Bien qu’elles s’actualisent dans des formes et dynamiques différentes, ces « communautés éducatives » (article L. 111-3 du Code français de l’éducation), « écoles communautaires » (Ministère de l’Éducation du Québec, 2005), ou encore « Cités de l’éducation » en Belgique (Pourtois et Desmet, 2013), ont ainsi en commun des objectifs officiels de mobilisation de la totalité des acteurs éducatifs au service de la réussite scolaire et sociale des enfants et des jeunes. Dans la construction de ces communautés, le territoire, tant dans ses dimensions géographique et sociodémographique que politique et administrative, est un cadre de référence incontournable. En effet, la fabrique de ces collectifs éducatifs semble devoir passer obligatoirement par un ciblage territorial : en France, les Zones d’Éducation Prioritaire (ZEP), auxquelles ont succédé les Réseaux d’Éducation Prioritaires (REP, REP+), sont emblématiques de cette logique. Désormais, il n’y aurait donc plus d’action publique éducative que « territorialisée », celle-ci étant entendue, ici, comme un recours aux collectivités locales et, plus largement, au « terrain » (Voléry, 2008), pour penser et construire l’action publique dans le cadre de nouveaux territoires administratifs (Ferhat, 2021).

C’est ainsi qu’en France, durant l’été 2019, soit près de 40 ans après l’invention de l’Éducation prioritaire (Heurdier, 2014), J. Denormandie, Ministre de la Ville et du Logement, et J.-M. Blanquer, Ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, présentent la sélection des 80 premières « Cités éducatives ». Ces dernières sont présentées par le coordinateur national comme la promesse d’une « société éducationnelle […] creuset d’une société plus ouverte, plus solidaire et plus juste » (Léna, 2019). Quant à la secrétaire d’État à l’Éducation prioritaire, celle-ci estime qu’elles sont une étape cruciale de l’« ouverture du champ des possibles » (ANCT, 2021). D’autres acteurs, syndicaux cette fois-ci, considèrent, au contraire, que cette « démarche » signe si ce n’est la fin de l’Éducation prioritaire (Sud Éducation 93, 2021), du moins le renoncement des autorités aux principes d’égalité territoriale et d’émancipation sociale ayant conduit à l’instauration de cette politique. Deux lectures de la territorialisation se superposent alors : pour certains acteurs il s’agit, à travers les Cités éducatives, de réaffirmer les forces que renferment les territoires, tandis que pour d’autres, ce label est un vecteur d’inégalités territoriales en matière d’éducation. Ceci étant, le déploiement de la « démarche » sur le territoire national est une occasion précieuse pour penser l’éducation territorialisée à l’aune de ses recompositions ainsi que des discours et des engagements qu’elle génère.

Dans ce contexte, et prenant le parti de laisser de côté la question de l’efficacité des actions et dispositifs, ce colloque ambitionne de documenter empiriquement la territorialisation de l’éducation. Que (ne) s’est-il (pas) passé dans les politiques d’éducation (Van Zanten, 2021), dans l’administration de l’éducation (Buisson-Fenet, 2008), et, plus globalement, dans et sur les territoires populaires au cours de ces quatre décennies, pour que soient institués ces dispositifs et labels dont le leitmotiv commun est de dynamiser et de réunir les acteurs de l’éducation (Pinsolle, Tourneville, Bordiec, à paraître) ?

Le colloque vise donc à mettre en lumière, grâce aux outils des sciences sociales, les processus et les pratiques de territorialisation de l’éducation, en France, en Europe et en Amérique du Nord, tant en milieu urbain qu’en milieu rural (Champollion, 2022). Cette étude nécessite de mobiliser différentes focales temporelles, territoriales, institutionnelles et professionnelles : il convient d’enquêter aussi bien sur le temps immédiat de l’éducation territorialisée que sur son histoire (Garnier, 2014 ; Laborier et Trom, 2003), de prêter attention à la fois à ses configurations sémantiques et symboliques (« partenariat », « transversalité », « projet », etc.)1 et aux acteurs (professionnels « traditionnels » de l’éducation et « nouveaux professionnels ») des différentes institutions (Ministères, administrations, collectivités territoriales, associations, organismes communautaires). Il importe, également, d’analyser tout aussi bien les instruments de l’éducation territorialisée (« territoires éducatifs ruraux », « lois montagne » art. 10 et 11, REP, PEDT, PRE, CLAS, projets éducatifs, etc.), que ses productions (« comités », « gouvernances », « participations »). Pour parvenir à une compréhension fine de l’éducation territorialisée, il convient, par ailleurs, d’interroger simultanément les ressorts idéologiques, les discours qui la fondent et qu’elle génère, ainsi que les (dés)engagements qu’elle engendre. Enfin, attendu que les formes de cette action publique d’éducation sont en partie le produit de la recherche en éducation, laquelle est mobilisée par les administrations et les collectivités pour concevoir et évaluer les dispositifs, cette compréhension de l’éducation territorialisée ne peut faire l’économie d’une analyse des relations entre les administrations, les acteurs éducatifs et les chercheurs appelés à produire des savoirs sur les pratiques impulsées (Bezes et al., 2005). Au sein du colloque, ces questionnements se structureront autour des quatre axes énoncés ci-dessous.

Axe 1 – Catégorisations : constructions, usages, effets

Un premier axe portera sur le travail de catégorisation des populations, des espaces professionnels et des types de territoires visés par l’éducation territorialisée. Dans une perspective à la fois diachronique et synchronique, il s’agira, notamment, d’interroger les conditions et les formes d’usages de ces catégories (« jeunesse », « élèves en difficulté », « élèves ruraux », « décrocheurs », « NEET », « parents démissionnaires », etc.), de mettre au jour leurs recompositions et leurs permanences et, enfin, d’identifier les incidences de ces catégorisations.

Axe 2 – Discours : idéologies, mots d’ordre, communication

Un deuxième axe analysera les mots d’ordre de l’éducation territorialisée et les idéologies afférentes : qu’est-il question de faire pour/avec les publics qu’elle cible ? Il s’agit de saisir l’ensemble des discours produits par les protagonistes sur les différentes scènes de l’action publique d’éducation : administration centrale, Ministères et institutions locales (collectivités et associations). Dans l’étude de ces discours, une attention particulière sera prêtée au vocabulaire inscrit dans les champs lexicaux de la nature et de l’environnement : « didactique des territoires », « écosystème », « savoirs locaux », « synergie », etc.

Axe 3 – Partenariats : coprésences, collaborations, coconstructions

Un troisième axe s’attachera à l’examen des processus engendrés par les obligations partenariales caractéristiques de l’éducation territorialisée. Il pourra s’agir, d’une part, de questionner les formes spécifiques de coprésence (sans négliger les absences), et de mettre au jour leurs effets sur les pratiques. Il s’agira, d’autre part, d’analyser les produits de la coexistence des dispositifs et des labels sur un même territoire, depuis les collaborations inter-professionnelles jusqu’aux coconstructions institutionnelles, en passant par les rendez-vous « manqués » et les rencontres impossibles.

Axe 4 – Métiers : travail, identités, professionnalités

Un quatrième axe traitera, à partir de l’étude des métiers « historiques » et « émergents », des effets de l’éducation territorialisée sur les professionnels. Il s’agira de questionner les recompositions potentielles des professionnalités, tant sur le plan des pratiques que sur celui des représentations. L’attention donnée, ici, à l’organisation et à la division du travail éducatif territorialisé sera propice au questionnement sur la place de la recherche et des chercheur·e·s dans la construction de l’éducation et de ses professionnels.

Programme

 

Jeudi 1er décembre 2022

 

8h45 : Ouverture du colloque

Accueil des participants (Hall Leyteire)

 

9h15 : Introduction 

C. Roiné, CeDS – F. Bourthoumieu, ANCT – T. Mainville, DGESCO – S. Bordiec, J. Pinsolle, J. Tourneville, CeDS

 

10h-12h30 : Atelier 1 - Implantations de l'éducation territorialisée

Modératrice : J. Pinsolle, CeDS, Université de Bordeaux

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Éclairage historique du processus de territorialisation des politiques éducatives : une étude de l’aménagement scolaire dans les territoires ruraux de l’académie de Grenoble entre les années 1960 et les années 1980

M. Ferrand, LER, Université de Lyon 2

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Des labels en apesanteur au risque de la collision. Regard sociologique sur les concurrences de dispositifs d’action éducative

A. Richard Bossez, MESOPOLHIS, Université d’Aix-Marseille – C. Félix, ADEF, Université d’Aix-Marseille – B. Moignard, EMA, Cergy Paris Université – S. Rubi, CERLIS, Université Paris Cité

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D’une approche d’expertise catégorielle à une collaboration inclusive en éducation : coconstruction d’une identité collective « territorialisée » au sein d’un réseau régional de collaboration interprofessionnelle

E. Doré et S. Guillemette, Université de Sherbrooke

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14h-16h30 : Atelier 2 - Pratiques professionnelles de l'éducation territorialisée

Modératrice : M. Pesle, ECP, Université Jean Monnet (Saint-Etienne)

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Les Projets Artistiques et Culturels en Territoire Éducatif (PACTE) : limites de l’articulation pédagogique des enseignants avec les partenaires du territoire

R. M. Bortolotti, EMA, Cergy Paris Université

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Le chef de projet opérationnel Cité éducative : genèse et définition d’une activité professionnelle

A. Menestret, EMA, Cergy Paris Université – M.-C. Allam, Pacte, Université de Grenoble – V. Becquet, EMA, Cergy Paris Université – M. Chartier, Art-Dev, Université de Perpignan

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Les chefs d’établissement scolaire, nouveaux pilotes des interactions école et territoire ? Comparaison franco-italienne en territoires alpins

S. Bonnet, ADEF, Université Aix-Marseille

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16h30 : Conférence - Territorialisation de l’éducation : continuités, développements, renouvellements

Pierre Champollion, ECP, Université Lyon 2, Inspecteur d’Académie honoraire et Président d’honneur de l’Observatoire Education et Territoires

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18h : Temps convivial (Hall Leyteire)

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Vendredi 2 décembre 2022

 

9h : Ouverture du colloque

Accueil des participants (Hall Leyteire)

 

9h30-12h : Atelier 3 - Réceptions de l'éducation territorialisée

Modératrice : M.-P. Chopin, CeDS, Université de Bordeaux

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Les parents d’élèves comme habitants, catégorie de la fabrique du territoire scolaire à Marseille

A.-L. Gervais, TELEMMe, Université d’Aix-Marseille

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La Cité éducative : mais qu’en disent les jeunes et les parents ?

L. Genet, CERLIS, Université Paris-Cité

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Pratiques et logiques d’actions parentales au cœur d’une association parisienne : une approche ethnographique

A. Grasperge, CREAD, Université Rennes 2

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13h30-16h : Atelier 4 - Gouvernements de l'éducation territorialisée

Modérateur : J. Sinigaglia, SAGE, Université de Strasbourg

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Les représentations des publics visés chez les acteurs des Cités éducatives. L’exemple de Marseille

C. Floderer, M. Nonjon, A. Richard Bossez, MESOPOLHIS, INSPE Aix-Marseille

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L’appel au territoire pour éduquer à l’orientation : des partenariats à visée plus managériale que pédagogique ?

C. Pin, Grapes, INSHEA – E. Lehoux, CIRCEFT-ESCOL, Université Paris 8

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Ce que nous apprend l’étude de troïkas sur ce qui est mobilisé par leurs membres pour mettre en œuvre le programme des Cités éducatives

M. Lemoine, L. Sompayrac, FrED, Université de Limoges

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16h-16h30 : Conclusion du colloque

S. Bordiec, J. Pinsolle, J. Tourneville, CeDS

14 décembre - Matinée d’étude Acclimat’action

Quand l’alimentation se mêle de démocratie. De la participation à la délibération ?

Le double contexte actuel d’aggravation des inégalités socio-économiques et d’aspirations à davantage de justice sociale associé à celui de l’aggravation des effets du changement climatique conduit les citoyens à exprimer des revendications fortes de justice sociale et de justice écologique comme l’ont révélé les mouvements des Gilets Jaunes et des Marches pour le Climat. En parallèle de ce constat général, les acteurs de l’aide alimentaire constatent, notamment depuis la crise sanitaire du Covid 19, une très forte dégradation de l’accès à l’alimentation pour une part croissante de la population. Si l’offre alimentaire en France reste quantitativement suffisante pour nourrir l’ensemble de la population, une partie de celle-ci se trouve de plus en plus en difficulté (économique, culturelle ou géographique) pour se procurer une alimentation durable et de qualité provenant des circuits commerciaux traditionnels et/ou alternatifs. Justice alimentaire, justice écologique et justice sociale sont ici étroitement liées.

En 2020, plusieurs structures agissant dans des territoires populaires de Gironde pour faciliter l’accès de toutes et tous à une alimentation durable et de qualité ont fait le constat de cette dégradation des conditions socio-économiques des habitant•es en parallèle de celle de la situation écologique. Pour structurer la réflexion et initier des réponses, deux dynamiques collectives, l’une dans la métropole bordelaise (VRAC) et l’autre dans le Pays foyen (SaluTerre et les Râteleurs) se rejoignent pour former le collectif Acclimat’action. En plus de posséder une proximité dans les domaines d’action et les territoires d’intervention (Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville), elles expriment le besoin d’apporter un autre regard sur leurs actions par la mise en réseau avec les structures de la recherche, ainsi que la volonté de penser et construire, les conditions d’une transition alimentaire et écologique avec les habitant•es.

Cette démarche a conduit le collectif à vouloir enrichir son réseau de recherche en intégrant dès le début du projet des acteurs du monde académique à travers des chercheur.e.s du laboratoire CeDS de l’Université de Bordeaux qui sont à l’initiative de cette matinée d’étude.

Dès 2010, la FAO a prôné l’orientation de l’alimentation vers des régimes alimentaires durables qui « contribuent à protéger et à respecter la biodiversité et les écosystèmes, soient culturellement acceptables, économiquement équitables et accessibles, abordables, nutritionnellement sûrs et sains, et permettent d'optimiser les ressources naturelles et humaines ». Cette approche pluridimensionnelle des systèmes alimentaires implique de traiter des enjeux économiques, sanitaires, environnementaux, politiques et sociaux sur des échelles à la fois individuelles, collectives et sociétales. Ces enjeux restent pourtant majoritairement abordés de manière indépendante dans le cadre de politiques publiques sectorielles. Pour pallier ce manque, le collectif privilégie l’approche par les territoires, perçus comme espace de création et d’émancipation, là où le cadre de l’action publique prend difficilement en compte la multiplicité des enjeux.

Le projet d’Acclimat’action vise à relever le défi de la transition alimentaire et écologique en s’appuyant sur une co-construction de savoirs et d’expériences entre associations et citoyens portant sur des pratiques alimentaires écologiques. Par expérience, les personnes en situation de vulnérabilité possèdent des savoir-faire qui sont souvent non reconnus par les institutions. Ces personnes produisent leurs propres ressources et inventent des solutions locales et d’autonomie. Le parti pris de la dynamique de ce projet est d’impliquer l’ensemble des acteurs et des publics visés par les actions.

La mise en mouvement collective initié dès 2020 a fait émerger certaines limites dans la capacité collective à induire des transitions alimentaires et écologiques au sein des quartiers populaires. Ainsi, l’accompagnement du changement des comportements individuels et collectifs auprès de ces publics suppose d’interroger les propres pratiques des membres du collectif, notamment leurs effets potentiels et leurs liens avec les savoirs en jeu (scientifiques, opérationnels ou vécus). D’autant que ces pratiques présentent des spécificités liées à la diversité des « sociabilités militantes » des membres du collectif (développement social par l’insertion, aide sociale, éducation populaire) et leur ancrage territorial (urbain d’un côté et rural de l’autre). Ces limites ont conduit le collectif à vouloir instaurer un espace réflexif parallèlement à la conduite du programme d’actions instaurant un travail de recherche-action où le territoire devient à nouveau un espace de création de la coopération.

Dans ce contexte, cette matinée d’étude ambitionne de participer à ce travail réflexif en questionnant les représentations des membres du collectif dans le domaine de la démocratie alimentaire, et plus particulièrement sur les notions de participation et de délibération, afin de préparer le lancement, durant le premier semestre 2023, de ses « parcours d’engagement ». Ce parcours vise à l’élaboration et à la diffusion de propositions pour transformer les dispositifs publics d’accès à l’alimentation au sein de quatre territoires de Gironde. Pendant six mois, une quarantaine de citoyens issus de ces quatre territoires (Bordeaux, Bègles, Sainte-Foy la Grande et Sud Gironde) se retrouveront d’abord pour monter en compétence sur les enjeux de l’alimentation, puis pour émettre des propositions concrètes afin d’alimenter une future expérimentation d’une sécurité sociale de l’alimentation en Gironde.

Si le thème de la délibération émerge de plus en plus dans le champ de l’alimentation, il reste à un stade encore très limité tant les initiatives telles que celle que nous portons n’en sont encore qu’à leurs prémices. Dans d’autres domaines en revanche, tels que la santé et le politique, les enjeux de la place et de la prise en compte des individus, qu’ils soient citoyens, patients, aidants sont présents depuis plusieurs décennies. L’idée générale de cette matinée est de se nourrir des analyses qui ont été menées dans ces domaines pour venir interroger les représentations actuelles sur cette question de la démocratie délibérative appliquée au domaine de l’alimentation.

Au cours de cette matinée, trois présentations sont proposées afin de faire dialoguer les enjeux de la démocratie alimentaire en venant questionner des réflexions qui ont été menés dans la mise en pratique de la participation au sein de la démocratie sanitaire et de la démocratie politique.

 

Programme

9h30 : Introduction

9h45 : Démocratie alimentaire, émergence et appropriation des enjeux de démocratie appliqués aux questions alimentaires.

  • Intervention d'Antoine Bernard de Raymond (Sociologue INRAE - BSE, Université de Bordeaux)

10h40 : Démocratie délibérative et participative sur l’alimentation : retour d’expérience sur le suivi du groupe « Se Nourrir » de la Convention Citoyenne pour le Climat.

  • Intervention de Laurence Granchamp (MCF section CNRS 36, section CNU 19 – LinCS – Université de Strasbourg)

11h30 : Démocratie en santé et participation de l’usager. Retours d’expérience autour des enjeux de la participation des soignés.

  • Intervention de Frédéric Bouhier (Animateur social et socioculturel spécialisé sur les questions de santé. Accompagnateur d’organisations dans la mise en œuvre et l'évaluation de leurs actions de santé).

2021

29 janvier - Journée d'étude du programme AE-PPP (Art et Education: Politiques, Professions, Pratiques) porté par Marie-Pierre Chopin, Université de Bordeaux, CeDS et Jérémy Sinigaglia, Université de Strasbourg, SAGE

Dernière journée d'étude du programme (Art et Education: Politiques, Professions, Pratiques)

La journée se déroulera à Lyon, dans le respect des consignes sanitaires. Une retransmission (sans enregistrement) est prévue. La journée est consacrée aux "Enseignant.e.s & intervenant.e.s de l'Education Artistique et Culturelle". Les trois conférences présentées et discutées sont présentés dans le programme complet, en PJ ou ici.

Pour participer à la journée d'étude, il faut s'inscrire dès maintenant ici:  https://evento.renater.fr/survey/journee-d-etude-prog...-f516ei6o
Les informations de connexion seront données ultérieurement.

28 septembre- Journée d'étude "L'art et son enseignement dans le supérieur", AE-PPP

Journée d'étude : L'art et son enseignement supérieur

Dans le cadre du programme scientifique AEPPP *, trois laboratoires de recherche (CeDS, ECP, SAGE), avec le soutien du département recherche Changes de l'université de Bordeaux, s'associent au CDCN La Manufacture Nouvelle-Aquitaine pour l’organisation d’une journée d’étude dédiée à l’enseignement supérieur artistique et réunissant chercheurs et professionnels du domaine.

L'entrée est libre sous réserve de places disponibles, en s’inscrivant avant le 23 septembre : inscription.

Contacts organisation : Marie-pierre.chopin@u-bordeaux.fr / l.saladain@lamanufacture-cdcn.org

*Programme "Art et éducation: politiques, professions, pratiques"Accès aux premiers compte-rendus du programme AE-PPP : séminaire #1séminaire #2

2019

29 mai - Journée scientifique "Formalisation des formations artistiques"

Journée scientifique "Formalisation des formations artistiques : dynamiques et effets sur la transformation des mondes de l'art" dans le cadre du programme "Art & Éducation: politiques, professions, pratiques"

 

 Organisée par :

  • Marie-Pierre Chopin (PU sciences de l’éducation, Université de Bordeaux, CeDS)
  • Rémi Deslyper (MCF sciences de l’éducation, Université de Lyon 2, ECP) 
  • Jérémy Sinigaglia (MCF science politique, Université de Strasbourg, SAGE)

Rapporteur : Joris Cintéro (doctorant en sciences de l’éducation, Université Lumière Lyon 2, ECP

Lieu : Salle 36, bat. B, niveau entresol, site Victoire
Sur inscription : Je m'inscris

Présentation :

Programme « Art & Éducation : Politiques, Professions, Pratiques » - AE-PPP 2019 & 2020 Avec le soutien de Séance #2 Formalisation des formations artistiques Dynamiques et effets sur la transformation des mondes de l’art 29 mai 2019 Ce séminaire s’inscrit dans un programme de deux années (2019 & 2020) dédié à l’approche pluri et interdisciplinaire des liens entre « Art et éducation » à travers trois entrées : celle des politiques publiques, celle des professions, et celle des pratiques des acteurs œuvrant à l’intersection des mondes de l’art et de l’éducation. Réunissant trois unités de recherche (CeDS, Bordeaux – ECP, Lyon – Sage, Strasbourg), son but est de fédérer des chercheur.e.s de plusieurs disciplines autour de la question des liens entre art et éducation pour faire émerger  des  collectifs  de  travail  pluridisciplinaires  et  des  problématiques  scientifiques n’apparaissant  au  sein  d’aucune  des  disciplines  prises  isolément.  Les  RDV  organisés  au cours de ces deux années (4 séminaires et 2 journées d’études – cf. page 2) sont dédiés à cette construction. 

 

Programme :

9h00-9h30 : Accueil

9h30-9h45 : Présentation du séminaire par les organisateurs

9h45-10h45 :  Rémi Deslyper (sociologue, MCF en sciences de l’éducation, Lyon ECP) : « Ce que le formel nous dit de l’informel. Le cas de l’enseignement des musiques actuelles » (40 mn)- Discutant – Bernard Sarrazy (sciences de l’éducation) (40 mn) - Discutant – Bernard Sarrazy (PU en sciences de l’éducation, Bordeaux, CeDS)

10h45-11h00 : Pause

11h-12h : Aurélie  Doignon  (Doctorante  en  sciences  de  l’éducation) :  « Mise  en  savoir  des  danses  africaines  et reconfiguration des pratiques culturelles au Sénégal : le cas du Sabar » - Discutant : Jérémy Sinigaglia (sociologue, MCF en science politique, Strasbourg, SAGE)

12h-13h45 : Pause déjeuner

13h45-14h45 : Lionel  Arnaud(Professeur  des  universités  en  sociologie,  Toulouse) : « Espaces/lieux/pratiques informel.le.s  d’éducation  à  l’art :  l’exemple  du  danmye » - Discutant : Pierre Mazet (politiste, MCF sciences de l’éducation, Bordeaux, CeDS).

14h45-15h15 : Comment étudier la formalisation de l’EAC ? Compte-rendu d’un travail pluri-disciplinaire en cours surun fonds d’archive du comité d’histoire. Marie-Pierre Chopin (PU en sciences de l’éducation, Bordeaux, CeDS) & Jérémy Sinigaglia (sociologue, MCF en science politique, Strasbourg, SAGE).

15h15-15h30 : Pause (fin de la journée dédiée aux travaux des étudiants de master EMPS – UB)

15h30-16h45 : Présentation de l’avancement  des  travaux  d’études  et  de  recherche  des  étudiant-e-s  du  Master« Éducation et médiation des pratiques et des savoirs » sur l’éducation artistique et culturelle. Discutant Manuel Roux (doctorant en sciences de l’éducation, Bordeaux, CeDS)

16h45-17h : Conclusion du séminaire.

2018

23 avril - Journée d'étude de la faculté d'ethnologie

Journée d'étude de la faculté d'ethnologie

 

Veuillez trouver en PJ le programme de la 5ème journée d'études sur le travail organisée par la faculté d'ethnologie le 23 Mai à Bordeaux. Le thème en sera cette année : "La violence dans les organisations contemporaines". Cette journée allie des apports académiques et artistiques.

> Accéder au programme

2017

17 septembre : Conference on elementary

Conference on elementary math education SEMT 17

 

La 17ème "Conférence sur les mathématiques en éducation", à laquelle est associée Marie-Pierre Chopin pour le laboratoire, aura lieu du 20 au 25 août 2017 à Prague.

Les inscriptions sont ouvertes, les propositions de contribution sont à envoyer avant le 25 mars 2017.

  

 Date et lieu du colloque : 20 au 25 août 2017, Prague

Plus d'informations : accès au site