2021-2022
25 mars - Ecrire sa pédagogie Séminaire
Organisé par A. Barry et C. Roiné
Présentation
Dans le contexte actuel de transformation pédagogique que connaît l'Université de Bordeaux, de plus en plus de professionnels expriment le besoin de rendre compte de leurs expérimentations pédagogiques, de poser un regard critique sur leurs pratiques et de formaliser à l'écrit l'avancée de leur réflexion. Ce séminaire, décliné sous forme d'ateliers d'écriture successifs, offre un espace de discussion ouvert dont l'ambition première est de travailler l'écriture scientifique en pédagogie de l'enseignement supérieur. Il s'adresse à toutes celles et ceux souhaitant écrire sur leurs pratiques pédagogiques et/ou participer à ce temps d'échanges.
Séances
25 Mars 2022 |
Atelier n°1 |
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Faire dialoguer pensée critique et expertise dans le contexte contemporain de la recherche en éducation (II)
Présentation
L'orientation contemporaine de la recherche en sciences sociales sollicite de plus en plus les équipes de chercheur.e.s pour une mission explicite d'expertise et de conseil, susceptible d'"éclairer" l'instance commanditaire (le plus souvent en lien avec les pouvoirs publics). Les appels d'offre précisent par exemple en quoi et comment l'équipe de recherche sera amenée, au terme de son étude, à générer conseils, avis et autres recommandations. On comprend aussi à quel point la recherche sera d'autant mieux subventionnée qu'elle répondra, sur des projets ciblés, à ces demandes. Certes, cela n'est pas nouveau (voir par exemple les travaux de Bruno Latour) mais une certaine exacerbation de la commande en expertise semble à l’œuvre depuis les dernières années (voir les travaux d'Isabelle Stengers).
Dans ce contexte, la pensée (ou la posture) critique est-elle encore possible ? En premier lieu, à quoi correspond-elle dans le champ de la recherche en éducation ? Recouvre-t-elle plusieurs formes ? Lesquelles ? Comment concilier posture critique et expertise ? Cela est-il possible ?
CeDS poursuit l'organise de ces séminaires sur l'année 2021-2022. Des conférencières et conférenciers tenteront d'apporter des éléments de réponse, dans leurs champs de recherche respectifs. Les séances seront organisées en deux temps : un temps de conférence, et un temps de débat réglé.
Ces séminaires, ouverts aux chercheur.e.s, docteur.e.s, doctorant.e.s et étudiant.e.s de M2, se dérouleront en format hybride.
22 janvier - François Gonon et Marie Penavayre : « Analyse du discours des neurosciences concernant le TDAH et la pédagogie »
Séminaire thématique : « Analyse du discours des neurosciences concernant le TDAH et la pédagogie », par François Gonon et Marie Penavayre
Sur un nouvel objet d'étude, la recherche scientifique commence par la publication de travaux initiaux qui sont confirmés ou non par les études ultérieures puis se diffusent dans les médias. Entre ces trois niveaux les écarts sont souvent considérables, en particulier dans le domaine de la psychiatrie biologique. La première partie de l'exposé prendra pour exemple le Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) et décrira ces écarts de discours, leurs causes et leurs conséquences. Dans une deuxième partie nous présenterons une recherche en cours concernant le discours des neurosciences dans l'éducation. Cette recherche analyse la place des neurosciences dans deux corpus: les textes produits par le Conseil Scientifique de l'Education Nationale d'une part et les articles de presse évoquant ce Conseil, d'autre part.
Public : Enseignant.e.s chercheurs.ses, docteur.e.s, doctorant.e.s, étudiant.e.s M2
Lieu : Salle TD6, site Victoire
Lien zoom : https://u-bordeaux-fr.zoom.us/j/87328715253?pwd=eHMxWFBXUEIzamZ1UVM3SThMUlFkQT09
Mdp : ZOOMCC
François Gonon est professeur émérite en neurobiologie. Marie Penavayre est docteure en épistémologie et histoire des sciences.
31 mars- Stanislas Morel : « Comment penser les relations entre sociologie et sciences cognitives dans la recherche sur les inégalités scolaires ? »
Séminaire thématique : « Comment penser les relations entre sociologie et sciences cognitives dans la recherche sur les inégalités scolaires ? », par Stanislas Morel
Dans un contexte où la recherche sur les inégalités scolaires demeure marquée par un fort cloisonnement disciplinaire, cette intervention se fixe d’abord pour objectif de penser les relations qui peuvent être actuellement établies entre les recherches en sociologie et celles en sciences cognitives. Il s'agira notamment, en développant une critique informée qui s'éloigne des oppositions stéréotypées, de mettre en évidence autant les points de divergence que de convergence. Bien que les différences et les différends épistémologiques et méthodologiques entre sociologie et sciences cognitives n’aient pas disparu, l’évolution des deux approches permet cependant d’identifier certains points de convergence. Se proposant d’aller au-delà du simple constat de convergences entre les disciplines, cette communication visera également à favoriser le dialogue entre sociologie de l’éducation et sciences cognitives en précisant le plus concrètement possible, sur un mode programmatique, certaines perspectives de recherche interdisciplinaires pouvant donner lieu à des collaborations interdisciplinaires, notamment sur la question des inégalités scolaires.
Public : Enseignant.e.s chercheurs.ses, docteur.e.s, doctorant.e.s, étudiant.e.s M2
Lieu : Salle Arnozan, site Victoire
Lien zoom : https://u-bordeaux-fr.zoom.us/j/89737381604?pwd=RXhKQ0UyWmhkMC85MitNMGM2RGFFdz09
Mdp : ZOOMCC
Stanislas Morel, sociologue et Maître de conférences en Sciences de l'éducation et de la Formation.
25 novembre - Pierre Mazet : « La parentalité entre accompagnement et nouvelle forme de contrôle social »
Séminaire "La parentalité entre accompagnement et nouvelle forme de contrôle social"
animé par Pierre MAZET
Pierre Mazet : Maître de Conférences en science politique et enseignant à l’Université de Bordeaux, à la faculté des sciences de l'éducation et de la formation, Pierre Mazet est membre du CeDS.
Public : Membres du laboratoire et étudiant.e.s de Master
Lieu : Salle TD6, Université de Bordeaux - Victoire
13 octobre - Hugo Dupont : « De dispositifs d'exclusion à un dispositif d’intégration Parcours de jeunes d’Instituts thérapeutiques éducatifs et pédagogiques »
Séminaire "De dispositifs d’exclusion à un dispositif d’intégration. Parcours de jeunes d’Instituts thérapeutiques éducatifs et pédagogiques"
animé par Hugo DUPONT
Issus de milieux populaires, les jeunes orientés en Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (ITEP) le sont en général à la suite d’un parcours riche en dispositifs scolaires, sociaux, sanitaires et/ou médico-sociaux qui aboutissent à une orientation spécialisée. Dans un souci d’inclusion, un nouveau dispositif permet leur retour au sein de l’école ordinaire : les Unités d’enseignement externalisées (UEE). Pour en profiter, les jeunes sont soigneusement sélectionnés selon leur adaptation à la forme scolaire et aux attendus du métier d’élève et font l’objet d’une surveillance quotidienne. Ce n’est qu’à ce prix que certains pourront retrouver une respectabilité scolaire.
Hugo Dupont : Maître de Conférences en Sociologie à l’Université de Poitiers et au Gresco.
Hugo Dupont travaille sur la place laissée aux enfants handicapés dans notre société et plus particulièrement sur les liens entre l’école et les établissements spécialisés.
> Accès à la page personnelle
Public : Membres du laboratoire et étudiant.e.s de Master
Lieu : Salle TD6, Université de Bordeaux - Victoire (Lien Zoom : https://u-bordeaux-fr.zoom.us/j/88057195436?pwd=eExWV0tiV3NEcHlFbGVPTE15WWxwQT09)
Séminaire méthodologique
1 décembre - Séminaire "Cultures professionnelles et scientifiques"
animé par Camille CROIZIER et Manuel ROUX
Ce séminaire par et pour les doctorant.e.s s'organisera sur le mode d"échanges de compétences" en abordant les questions liées à l'écriture d'un CV scientifique, aux différents canaux de diffusion de l'information, et à la menée d'entretiens de recrutement en milieu académique.
Camille Croizier : Doctorante en sciences de l'éducation et de la formation à l'Université de Bordeaux et au CeDS. Camille Croisiez travaille sur la culture enseignante, dans le contexte des phénomènes de démission et de vocation tardive. Elle écrit sa thèse sous la direction de Mme la Pr. Marie-Pierre Chopin.
Manuel Roux : Doctorant en sciences de l'éducation et de la formation à l'Université de Bordeaux et au CeDS. Manuel Roux travaille sur les cultures alternatives, plus précisément la culture punk, dans leur dimension auto-formative, notamment au regard du mouvement "Do It Yourself". Il écrit sa thèse sous la direction de M. le Pr. Luc Robène.
Administrer l'éducation : action publique et pratiques professionnelles
Présentation
Jusqu'aux années 2000, les sciences de l'éducation et, plus largement, les sciences sociales, ont relativement négligé la question de l'administration de l'éducation, au profit d'une focalisation de la recherche sur les acteurs éducatifs "de terrain" dans et hors l'école. Mais aujourd’hui, en France comme à l'étranger, cette question suscite de plus en plus de travaux visant à analyser les espaces de gouvernance de l'éducation tant sur le plan de leur construction et des pratiques qui les caractérisent que sur celui de leurs effets sur les personnels du secteur éducatif et, in fine, sur les publics. Ce séminaire aura pour objectif d'explorer ce que cette impulsion apporte à la compréhension des relations entre État, action publique et formes d'éducation. Il interrogera les traits et les transformations les plus saillants de l'administration contemporaine de l'éducation, à savoir la construction de ses "dispositifs", de ses formes de "gouvernance", de ses "labels" et de ses "instruments". Pour ce faire, il mobilisera des enquêtes originales permettant une appréhension concrète des manières de (dé)faire l'éducation que favorisent ces constructions.
11 janvier - Stéphane Cadiou : « Gouvernement et gouvernance des territoires : jalons pour des usages pratiques »
Séminaire Administrer l'éducation : « Gouvernement et gouvernance des territoires : jalons pour des usages pratiques », par Stéphane Cadiou
Cette intervention propose de revenir sur les débats suscités par l'introduction de la catégorie de "gouvernance" qui a souvent été présentée en opposition à celle de "gouvernement".
L'effervescence de ces débats passée, il est désormais possible de réfléchir plus sereinement sur les conditions d'usages de telles catégories pour qu'elles aiguillent le regard.
Partant des travaux qui mettent à l'épreuve ces catégories d'analyse dans les territoires infranationaux, cette intervention invite à penser l'évolution des modes de pilotage des affaires publiques dans des contextes transformés. Parler de gouvernance, c'est à ce titre autant esquisser de nouveaux horizons d'action que révéler des défaillances dans la conduite de politiques destinées à résoudre des problèmes publics.
Public : Enseignant.e.s chercheurs.ses, docteur.e.s, doctorant.e.s, étudiant.e.s M2
Lieu : en ligne (Lien Zoom : https://u-bordeaux-fr.zoom.us/j/82637356771
Stéphane Cadiou est maitre de conférences en Science politique à l'Université Jean Monnet de Saint Etienne, et membre du laboratoire TRIANGLE (UMR 5206). Ses recherches portent sur le gouvernement local, les politiques locales et les réformes territoriales. Il a notamment dirigé l'ouvrage Gouverner sous pression ? La participation des groupes d'intérêt aux affaires territoriales.
8 février - Manon Pesle : « Ce que la bureaucratie partenariale fait aux politiques éducatives locales »
Séminaire Administrer l'éducation : « Ce que la bureaucratie partenariale fait aux politiques éducatives locales », par Manon Pesle
La communication propose une analyse de la bureaucratie spécialisée dans le traitement des partenariats éducatifs, à l'appui d'une recherche menée sur les dispositifs partenariaux d'une politique éducative métropolitaine. En s'intéressant à ces dispositifs éducatifs partenariaux, le regard porte sur les professionnels de la coordination dont la fonction est de faire dialoguer plusieurs institutions parties prenantes de ces dispositifs. L'analyse montre que la coordination est consacrée à la gestion des procédures administratives et financières et conduit à une forme de politisation des questions éducatives.
Lien Zoom : https://u-bordeaux-fr.zoom.us/j/85736636581
Manon Pesle est maîtresse de conférences en Sciences de l'éducation à l'Université Jean Monnet de Saint Étienne, et membre du laboratoire Éducation, Cultures, Politiques. Politiste et sociologue, ses recherches portent sur le domaine de l'éducation en dehors de l'école et particulièrement dans les collectivités territoriales et les associations d'éducation populaire. Ces recherches s'intéressent aux processus sociaux de production, de légitimation, de circulation, de politisation, d'apprentissage et les usages des savoirs et des règles qui ont cours dans les administrations publiques et les associations. La focale porte particulièrement sur le travail des cadres intermédiaires impliqués dans le fonctionnement et la régulation des politiques publiques, ainsi que sur leurs propriétés et leurs trajectoires sociales. Elle a récemment publié, en coordination avec S. Morel, « La réussite éducative : approches partenariales et enjeux des politiques publiques », Les sciences de l'éducation. Pour l'Ere nouvelle, vol. 53, n° 2.
24 mars - Xavier Pons : « La force des outils faibles : contractualisation et réforme administrative dans l'enseignement secondaire », animée par Xavier Pons
Séminaire Administrer l'éducation : « La force des outils faibles : contractualisation et réforme administrative dans l'enseignement secondaire », par Xavier Pons
Dans une perspective de dialogue avec les participant.es du séminaire, cette communication synthétise quelques conclusions fortes de deux recherches collectives qui ont permis d'étudier différentes manifestations du développement de la contractualisation dans les administrations scolaires. La première, comparant la gouvernance par les résultats de l'éducation en France et au Québec, a été l'occasion d'étudier la contractualisation mise en œuvre entre l'administration centrale et les académies, ainsi qu'entre les autorités académiques et les établissements. La seconde, toujours en cours, est consacrée à la gestion des enseignants contractuels. Ces deux enquêtes sont fondées sur des méthodologies qualitatives similaires (entretiens, observations, analyses documentaires) ainsi que des cadres théoriques ayant en commun de croiser la sociologie de l'action publique, notamment celle de ses instruments, avec la sociologie des institutions et des groupes professionnels. Après avoir présenté les principales caractéristiques de l'institutionnalisation de la contractualisation dans les deux cas, présentation qui justifie le recours à l'idée d'outil "faible" et invite à nuancer (sans non plus les réfuter pleinement) certaines grandes interprétations souvent évoquées (néolibéralisation, managérialisation, dualisation etc.), la communication insiste sur les changements cognitifs, institutionnels et professionnels introduits par la contractualisation en marge des ordres institutionnels existants, changements à la fois nombreux, divers et potentiellement importants, ainsi que sur la façon de les saisir sur le plan théorique.
Public : Enseignant.e.s chercheurs.ses, docteur.e.s, doctorant.e.s, étudiant.e.s M2
Lieu : en ligne (Lien Zoom : https://u-bordeaux-fr.zoom.us/j/88134178645
Xavier Pons est professeur des universités en Sciences de l’éducation et de la formation à l’Université Paris Est Créteil (UPEC), chercheur au Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les transformations des pratiques éducatives et des pratiques sociales (Lirtes, EA 7313) et chercheur associé à l’Observatoire sociologique du changement (OSC-Sciences Po, UMR 7049). Membre de plusieurs projets de recherche comparatifs, ses travaux de sociologie de l’action publique et des problèmes publics portent principalement sur les transformations de l’Etat et des modes de gouvernance en éducation, les réformes des administrations scolaires, la médiatisation des problèmes éducatifs et les modes de structuration du débat public en éducation. Lauréat 2011 du Prix Jean-Claude Eicher pour le Développement de la Recherche en Éducation, il est également co-rédacteur en chef de la Revue française de pédagogie.
5 avril - Valérie Becquet : « Des professionnels pour les jeunes. Contextes et dynamiques des activités à l'échelle locale »
Séminaire Administrer l'éducation : « Des professionnels pour les jeunes. Contextes et dynamiques des activités à l'échelle locale », par Valérie Becquet
Les orientations politiques, les inscriptions institutionnelles et les ancrages territoriaux de la prise en charge des jeunes âgés de 13 à 25 ans évoluent régulièrement. Ce contexte dessine les contours d’espaces professionnels pluriels (en termes de d’organisations, de secteurs, de catégories d’acteurs) dont les caractéristiques résultent des transformations de l’action publique en matière de normes de gestion et d’intervention en général et, en matière de jeunesse, en particulier. En effet, les politiques dites de jeunesse et les travailleurs dits de jeunesse constituent pour la première, un domaine dont l’institutionnalisation est relativement récente et, pour les seconds, un groupe dont la définition, malgré les prescriptions européennes, reste en France particulièrement floue. En cela, les professionnels mobilisés par la prise en charge des jeunes forment une constellation aux frontières externes incertaines et fluctuantes composée d’acteurs hétérogènes qu’à un champ d’intervention professionnelle organisant les activités de groupes professionnels autour d’un même problème. Elle peut être définie à partir de secteurs d’intervention (social, socio-éducatif, sport, insertion, justice, culture, etc.), de destinataires principaux ou secondaires (adolescents, jeunes, jeunes en difficultés, jeunes placés, etc.), de référentiels normatifs (éducation, prévention, contrôle, accompagnement, insertion, médiation, conseil, etc.) ou encore de dispositifs ciblés et territorialisés. S’y côtoient d’un côté, des professionnels dits « établis » c’est-à-dire des acteurs historiquement constitués, dont les modalités de qualification et de recrutement sont règlementées et les activités sont inscrites dans un espace politico-administratif balisé et, de l’autre, des professionnels dits « émergents » ou de « nouveaux professionnels », c’est-à-dire des acteurs produits par l’action publique, dont les compétences, les modes d’accès au marché du travail et les activités sont floues, pluriels et fluctuants comme les coordinateurs, les référents, les professionnels présents sur un segment spécifique, etc. Cette communication revient dans un premier temps sur ces éléments et le cadre théorique retenu. Dans un second temps, elle présente les premiers résultats de deux monographies de territoires franciliens visant à analyser les activités des professionnels dits "de jeunesse" et leurs dynamiques à l'articulation des caractéristiques des territoires concernés, des problèmes publics identifiés et des modes d'intervention privilégiées. Ils reposent sur d'entretiens semi-directifs réalisés auprès d’un échantillon représentant une diversité des statuts (animateur, éducateur spécialisé, médiateur, chef de projet, chargé de mission, etc.), de positions (affectation au sein des services municipaux dédiés (Espaces jeunes par exemple) ou de structures municipales ou associatives de proximité, comme par exemple les centres sociaux ou les maisons de quartier) et de secteurs (éducation, socio-éducatif, social, santé, insertion…).
Public : Enseignant.e.s chercheurs.ses, docteur.e.s, doctorant.e.s, étudiant.e.s M2
Lieu : en ligne (Lien Zoom : https://u-bordeaux-fr.zoom.us/j/85424212468)
Valérie Becquet est professeure des universités en Sciences de l’éducation et de la formation à CY Cergy Paris Université. Elle est membre du laboratoire EMA (Ecole, Mutations, Apprentissages). Ses recherches ont principalement porté sur les politiques de jeunesse et d’éducation dans le champ de la citoyenneté ; et les pratiques et les parcours d’engagement des jeunes. Elle a coordonné et participé à plusieurs projets de recherche privilégiant des approches décloisonnées (multi-acteurs, multi-secteurs et multi-échelons territoriaux), impliquant une réflexion sur l’action publique, sur les professionnels et sur les destinataires, privilégiant une démarche de recherche collaborative et s’inscrivant dans une perspective comparée. Actuellement, elle débute des recherches qui portent sur les professionnels qui travaillent sur, aux côtés ou avec les jeunes dans les secteurs éducatifs et sociaux.
18 mai - Jean-Pierre Pourtois et Huguette Desmest : « La Cité de l'Education »
Séminaire Administrer l'éducation : « La Cité de l'Education », par Jean-Pierre Pourtois et Huguette Desmet
« Il faut tout un village pour éduquer un enfant » dit un proverbe africain. En ces temps où l’individualisme s’impose au sein de la société en général et de la famille en particulier, suscitant des problématiques spécifiques telles que l’angoisse des parents, la (sur)puissance mais aussi la fragilité de l’ « enfant du désir », le désarroi des enseignants et des éducateurs, le recours fréquent aux psy… il est urgent de retrouver de la reliance entre les gens pour permettre le bien-vivre et surtout le bienfaire ensemble et susciter le développement optimal de tous, enfants et adultes. Certes ! Mais comment faire ? Etre des parents seuls face à l’éducation de leur enfant, des enseignants isolés dans leur classe, des intervenants socio-éducatifs, sanitaires, culturels… sans lien les uns avec les autres se révèle peu efficace, décourageant et anxiogène. Par contre, travailler ensemble, co-éduquer permet de créer une synergie fructueuse dont les bénéficiaires sont non seulement les enfants mais aussi les adultes qui s’engagent dans une telle voie.
C’est dans cette perspective qu’a été créé le concept de Cité de l’éducation. Celle-ci doit être vue comme une unité de vie au sein de laquelle l’éducation est l’affaire de tous ; elle concerne donc tout autant les responsables politiques que l’ensemble de la population et des institutions qui y sont présentes. On y pratique la co-éducation visant la protection et l’émancipation de tous ces enfants mais aussi des adultes en vue d’un avenir collectif favorable. L’accent est fortement mis sur le soutien à la parentalité et sur l’accompagnement des professionnels de l’action psycho-socio-éducative (enseignants, psychologues, éducateurs, puéricultrices, intervenants sociaux, médecins, infirmières, artistes…).
-> Ressource complémentaire : www.lerice.org
Public : Enseignant.e.s chercheurs.ses, docteur.e.s, doctorant.e.s, étudiant.e.s M2
Lieu : en ligne (Lien Zoom : https://u-bordeaux-fr.zoom.us/j/87973292247)
Jean-Pierre Pourtois et Huguette Desmet, docteurs en sciences psychopédagogiques et professeurs à l’Université de Mons-Hainault en Belgique, dirigent le Centre de Recherche et d’Innovation en Sociopédagogie familiale et scolaire (C.E.R.I.S.). Ils ont écrit plusieurs ouvrages, dont « L’éducation postmoderne », « Le parent éducateur », « Éducation familiale et résilience ».